Vous avez sans doute déjà été atteints de myoclonies phrénoglottiques… Plus connue sous le nom de hoquet.
Quand on a le hoquet, il se passe deux phénomènes de hoquet.
D’abord, nos muscles respiratoires, c’est-à-dire notamment le diaphragme, se contractent brutalement et ça a pour conséquence d’expulser tout d’un coup l’air qu’on a dans les poumons.
Bon, mais normalement, quand on expire même très fort ça ne fait pas ce genre de bruits donc qu’est-ce qu’il se passe?
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Eh ben, dans le même temps, l’épiglotte, juste au fond de la gorge, se contracte pour empêcher l’air d’entrer.
Ça fait vibrer les cordes vocales et ça provoque ce bruit caractéristique de hoquet.
Le mécanisme derrière tout ça…
On connaît mal le mécanisme exact mais il concerne notamment le nerf phrénique qui innerve le diaphragme et les nerfs pneumogastriques qu’on appelle aussi les nerfs vagues.
En cas de hoquet ces nerfs seraient « excités » pour diverses raisons : parce qu’on mange trop et trop vite par exemple.
Il y a d’autres situations dont on suppose qu’elles « excitent » aussi… on va dire qu’elles irritent aussi les nerfs en question.
Comme par exemple quand on boit trop d’alcool ou trop de boissons gazeuses.
Mais il y a aussi d’autres causes comme : le tabac, le stress, les changements brutaux de température, le rire, la toux, les émotions…
Bref… Attention, là on parle du hoquet bénin… Mais le hoquet peut durer aussi plus de 48 heures, voire plusieurs jours, voire plusieurs semaines.
Dans ces cas-là, il faut voir son médecin, ça peut avoir une origine un peu plus sérieuse qu’un gros Mac avalé en 2 secondes.
Les trucs et… LE TRUC pour faire passer le hoquet
Le reste du temps, pour faire passer un simple hoquet, les trucs habituels, c’est-à-dire les remèdes de Grand-mère, consistent à obliger le diaphragme à arrêter ses petites simagrées : en faisant monter le taux de CO2 dans le sang par exemple.
Ce qui alerte les centres nerveux responsables de la respiration qu’un truc pas normal est en train de se passer et qu’il faut aller remettre de l’ordre là-dedans.
C’est ce qu’on fait quand on bloque sa respiration ou qu’on respire très vite dans un sac en papier…
Mais ça peut aussi consister à stimuler les nerfs en cause pour faire diversion, genre faire peur, avaler une grande cuillère de sucre, ou tirer sur sa langue vers l’avant.
Des trucs du même genre, il y en a des centaines…
En 2006, il y a même un médecin qui a reçu un prix Nobel qui récompense les recherches improbables mais sérieuses pour son étude de cas qui cherchait à démontrer l’intérêt du toucher rectal pour faire passer une crise de hoquet rebelle…
Tous les trucs peuvent marcher pour faire passer un hoquet, mais ils ne marchent pas pour tout le monde.
Un miracle ?
Surement comme vous, j’ai essayé un maximum de trucs sans réussir à trouver celui qui marchait à tous les coups.
Et puis, très récemment, j’ai découvert LE truc… J’ai lu qu’un objet magique était capable de faire passer le hoquet à tous les coups par le truchement d’un prodige.
Et cet objet… c’est un glaçon.
Qu’est-ce qu’on en fait de se glaçon?
Eh bien, on se le met… dans le nombril.
Au début j’étais comme vous hein, se mettre un glaçon dans le nombril pour faire passer le hoquet j’étais… mmh… circonspect on va dire.
Surtout que bon, quand on cherche des explication scientifiques, c’est pas très convainquant.
Mais j’ai quand même testé, et bah croyez le ou pas ça a marché à tous les coups.
Encore mieux, pour être sur de mon coup, j’ai demandé à mon entourage de tester Et… ça a marché, à tout les coups.
La prochaine fois que vous aurez le hoquet, munissez-vous d’un glaçon et placez le dans votre nombril.
Puis faites moi savoir si ça a marché pour vous… ou pas…
