On peut éviter la plupart des cancers. Une affirmation faite depuis de nombreuses années déjà par l’American Cancer Society.
Les moyens préconisés tiennent en 10 conseils que n’importe qui peut appliquer. Les voici…
Mangez plus d’aliments riches en fibres
On les trouve dans les céréales complètes, les fruits et les légumes. Toutes les études montrent que les populations qui ont une alimentation riche en fibres sont beaucoup moins sujettes au cancer du côlon que celles dont l’alimentation n’en comporte que peu.
Les fibres, en facilitant le transit intestinal, permettent aux substances cancérigènes présentes dans les selles de stationner moins longtemps dans l’intestin. Donc de moins l’agresser.
C’est la théorie la plus généralement admise. Mais on dit aussi que les fibres végétales, en augmentant le volume du bol alimentaire, dilueraient ces mêmes substances cancérigènes, les rendant ainsi moins « corrosives ».
N’oubliez pas la vitamine A
On ne sait pas si l’effet bénéfique est dû à la vitamine A, ou à son précurseur, un pigment appelé bêta-carotène, ou provitamine A, que l’on trouve dans tous les légumes verts et dans la plupart des fruits dits « jaunes ».
Mais selon les diverses études, il semblerait que l’action protectrice soit due essentiellement à ce bêta-carotène.
Insistez sur la provitamine A des légumes plutôt que que sur la vitamine A contenue, elle, dans le beurre et la crème fraîche.
les légumes et fruits qui en renferment le plus sont les carottes, les abricots, les épinards, le persil, le cresson et les endives.
Pensez à la vitamine C
Elle protège indiscutablement du cancer de l’estomac et de l’oesophage. On sait en effet que la vitamine C stoppe la formation de nitrosamines – un facteur cancérigène puissant – au niveau de l’estomac.
La plupart des fruits et des légumes – et surtout les oranges, le raisin, les brocolis, les tomates et les pommes de terre – en contiennent.
Mais attention, elles est sensible à la chaleur, et se détruit rapidement à l’air.
Ne négligez pas le chou
Ou plutôt tous les légumes de la famille des choux : brocoli, choux de Bruxelles, etc.
Des études montrent que ces légumes ont une action certaine dans la prévention des cancers d’origine métabolique.
Comment ? Cela reste à découvrir. Ce qui est certain c’est que leur consommation régulière fait chuter le taux des cancers des voies respiratoires et intestinales.
Certes, ils agissent déjà en raison des vitamines A et C qu’ils contiennent mais ils contiennent d’autres substances bénéfiques…
Attention aux graisses
Tous les indices convergent, qu’ils viennent des études de laboratoire ou des observations statistiques effectuées dans différents pays : les graisses favorisent le développement du cancer du sein, du côlon et de la prostate.
Et on ne peut incriminer un corps gras en particulier. Tous, qu’ils soient d’origine animale ou végétale, sont également nocifs quand on en consomme trop.
Dans la pratique, les calories consommées sous forme de graisses ne devraient pas excéder 30 % des calories totales.
Pesez-vous régulièrement
La corrélation étroite qui existe entre excès de poids et risque de cancer n’est plus aujourd’hui à démontrer.
Des chercheurs ont établi un lien constant entre l’excès de poids et les cancers de l’utérus, des reins, du colon, de la vésicule biliaire et de l’estomac.
Les gens qui ont une surcharge pondérale de 40% ont 55% de riques supplémentaires d’être atteints d’un de ces cancers.
la solution, heureusement, est simple : exercice physique, restrictions de chocolats, de petits gâteaux, et… régime bien sûr.
Evitez trop de salaisons ou de produits fumés…
Jambons, saucisses, poisson fumé, autant de produits qui, s’ils ne sont pas à supprimer, sont à consommer sans excès.
Dans les pays à forte consommation, la courbe des cancers de l’oesophage et de l’estomac grimpe de manière sensible.
Pour les produits fumés, cela vient des goudrons issus de la fumée qui se déposent sur le produit ou s’imprègnent dans les chairs.
Ces goudrons ont, sur l’estomac, le même effet agressif que ceux du tabac.
En ce qui concerne les produits salés, on sait par ailleurs que les nitrates et nitrites qu’ils contiennent, sans danger en eux-mêmes, peuvent néanmoins favoriser la formation de nitrosamine qui, nous l’avons vu, est un facteur cancérigène puissant.
Evitez la tabac bien sûr !
Il est responsable à lui seul de 30% des cancers. Pour le fumeur d’abord, mais aussi pour son entourage (les fumeurs passifs).
on a tout dit sur la relation tabac-cancer. Il y a pourtant un point que l’on connaît moins et sur lequel il faut insister : beaucoup de fumeurs ont tendance à penser « pour moi, c’est trop tard, le mal est déjà fait ». Erreur !
Une étude réalisée en Angleterre sur 18 000 fumeurs ayant fumé (beaucoup) durant plus de 20 ans et ayant cessé depuis 10 ans en moyenne, a montré qu’ils présentaient des poumons aussi sains que des gens n’ayant jamais fumé…
Doucement sur l’alcool…
Surtout pour ceux qui fument.
Tabac + alcool augmentent dans des proportions énormes les risques de cancer de la bouche et de la gorge.
Quant à l’alcool seul, lorsqu’on en boit trop, c’est un facteur aggravant de tous les cancers. Et plus particulièrement de celui de l’oesophage.
Doucement également sur les bains de soleil
Oui au bain de soleil, au bronzage, mais toujours avec une crème protectrice adaptée à votre peau, et le moins possible durant les heures « chaudes » de la journée : entre 11 H du matin et 15 H où le soleil frappant à la verticale, les rayons sont toujours plus agressifs.
Quant au bronzage artificiel, il ne faut le pratiquer qu’avec prudence, et pour la beauté, et pour la santé de la peau.
Conclusion
Voilà donc 10 conseils d’un grand organisme mondial de recherche sur le cancer. Ils ne sont pas difficiles à suivre.
Et pourtant, appliqués sérieusement, ils pourraient empêcher la plupart des cancers d’apparaître et de se développer.
Même si les méthodes curatives sont aujourd’hui relativement efficaces, rien ne remplacera la prévention dans la lutte contre le cancer.